Apport d’engrais pour prévenir les maladies

Le rosier est une plante gourmande en nutriments. Elle doit être bien nourrie pour être en bonne santé toute l’année.

Le premier geste du jardinier doit être d’apporter de l’engrais à ses rosiers, comme Solabiol, au moins 2 fois dans l’année. Au printemps, pour nourrir et favoriser une belle floraison. A l’automne, pour que le rosier fasse des réserves et passe l’hiver tranquillement.

Les autres gestes et conseils pour lutter contre les maladies du rosier sont de :

  • Préférer des engrais peu azotés qui ne favorisent pas la robustesse du rosier.
  • Taillez le plus vite possible les parties infectées et ne laissez pas les feuilles malades au sol.
  • Planter votre rosier dans un endroit ensoleillé aux heures chaudes de la journée.
  • Espacer les rosiers pour laisser passer l’air asséchant.
  • Arrosez les rosiers au pied et non sur les feuilles.

Si malgré cela, votre rosier donne des signes de maladies, réagissez au plus vite. Néanmoins, le rosier est une plante très vigoureuse et il succombe rarement après une attaque !

En préventif :

Utiliser de la bouillie bordelaise à base de soufre, au printemps. Si le temps est humide, traiter 1 fois tous les 15 jours. Sinon, 2 fois pendant le printemps suffisent.

Si une maladie est déjà apparue, comme la tâche noire, l’oïdium ou la rouille, traiter immédiatement car ces maladies cryptogamiques se développent très rapidement dans nos jardins.

Dans ce cas, traiter avec des produits du commerce traditionnel « spécial rosiers », deux fois de suite dans un intervalle de 15 jours.

 

  • Oïdium (champignon) : feutrage blanchâtre sous les boutons floraux et sur le feuillage. Se développe sous vent du Nord.
  • Tâches noires (champignon) : apparition de tâches noires plus ou moins arrondies sur les feuilles (photo).
  • Rouille (champignon) : boursouflures orangées sur les tiges ou sur la face inférieure des feuilles.
  • Pucerons : si les pucerons apparaissent en plein été, la chaleur suffira pour en venir à bout. Sinon, vous pouvez utiliser un procédé « bio » : les coccinelles. On trouve des larves de coccinelles dans pratiquement toutes les jardineries. Il suffit de déposer les larves directement sur les pucerons.